Comment bien agir en cas d’accident de la route ?

En cas d’accident de la route, il y a 3 mots d’ordre dont il est important de se rappeler : protéger, alerter, secourir. Bien souvent lorsque nous devons agir en situation d’urgence, nous avons tendance à vouloir secourir immédiatement les victimes de l’accident. Et pourtant, c’est bien pour secourir un blessé qu’il faut en premier lieu le protéger. 

Protéger les autres et se protéger du sur-accident.  

Agir en cas d’accident revient en premier à placer un triangle de pré-signalisation à proximité du véhicule et si possible, enfiler un gilet réfléchissant.  Les triangles de pré-signalisation doivent être  placé à une distance de 30 mètres au moins en amont de celui-ci ou de l’obstacle à signaler et doivent être homologués. Pour cela, ils sont soumis à différents tests :

• résistance mécanique ;
• résistance à l’eau, aux intempéries, aux carburants ;
• stabilité au vent ;

Le non-respect de cette obligation d’avoir dans son véhicule le gilet et le triangle peut être sanctionné par une contravention de 4ème classe (amende forfaitaire de 135 euros).

Alerter les services d’urgence

L’objectif est d’alerter les autres usagers de sa présence et d’éviter le sur-accident. Pour des raisons de sécurité ne pas placer le triangle de sécurité sur autoroute, le piéton n’est pas sécurité et le risque de percussion est trop grand. Pour rappel lors de tout accident corporel ou matériel, l’allumage des feux de détresse sont obligatoires en toutes circonstances d’arrêt d’urgence. Lors d’un accident corporel, après avoir protégé entièrement et efficacement le lieu de l’accident et les victimes, il faut alerter, c’est-à-dire appeler l’ambulance, le SAMU ou les pompiers en fonction de la gravité de l’accident. 

Venir au secours des victimes 

Vient ensuite la nécessité de secourir. En attendant l’arrivée des secours, vous devez rassurer la victime et effectuer les gestes de premiers secours si vous avez un brevet de secourisme. Surtout, veillez à ne pas déplacer la victime car cela pourrait lui être fatal. En cas d’accident d’un deux roues motorisés ou non, il est important de ne pas enlever les casques des victimes afin de ne pas causer de dommages supplémentaires. 

Après avoir protégé entièrement et efficacement le lieu de l’accident et les victimes, il faut alerter, c’est-à-dire appeler l’ambulance, le SAMU ou les pompiers en fonction de la gravité de l’accident. Retenez bien ces numéros ou notez-les quelque part. Lorsqu’il faut agir en situation d’urgence, contacter directement le bon numéro vous fera gagner du temps :

• Numéro d’appel d’urgence européen : 112. Contactez ce numéro si vous êtes victime ou témoin d’un accident dans l’un des pays de l’Union Européenne. 
• SAMU : 15. Appelez le SAMU lorsque vous êtes dans une situation de détresse vitale, une équipe médicale interviendra au plus vite.
• Police Secours : 17. Appelez la police pour signaler une infraction.
• Sapeurs-pompiers : 18. Contactez les pompiers lorsque vous êtes dans une situation d’urgence qui nécessite une intervention immédiate et qui met en péril des biens ou des personnes.
• Numéros d’urgence pour les personnes sourdes et malentendantes : 114.

Agir dès les premiers signes de fatigue

La fatigue au volant est responsable d’un accident sur trois sur autoroute, dès les premiers signes de fatigue, il faut rapidement couper le régulateur de vitesse pour rester le plus actif possible et s’arrêter à la prochaine aire d’autoroute. Privilégier la micro sieste de 7 à 20 minutes permet une récupération active.

Conduire sans distracteur

Bannir le téléphone portable au volant est nécessaire, car les accidents sont de plus en plus présents sur nos routes. La dramatique du téléphone portable repose sur l’habitude, tant que le conducteur n’a pas connu l’accident, il est impossible de croire en l’accident, cela engage une croyance forte, difficile à changer. Pourtant, plus de 50 % des informations sont perdues lors de l’utilisation du téléphone portable au volant pour exemple « il est régulier de manquer la sortie d’autoroute et de s’en rendre compte après avoir parcouru de nombreux kilomètres ! Il est impossible pour le cerveau de faire plusieurs choses en même temps, découvrez notre atelier smartphone au volant.

Une mauvaise position derrière son volant peut également agir comme un distracteur pour le conducteur et ainsi augmenter le risque d’erreurs sur la route.

Vérifier ses pneumatiques 

Pour maîtriser son véhicule et éviter l’aquaplaning ou l’aquaplanage, il faut penser à chausser sa voiture avec des pneumatiques adaptés, le pneumatique est le seul point de contact avec le sol.
“Un mauvais entretien des pneumatiques est responsable de 6% des accidents mortels sur route et 9 % de ceux sur autoroute”
Afin de mieux comprendre comment choisir ses pneumatiques, Vanberg Prévention propose un atelier pneumatique sous forme de quiz.

Adopter la bonne vitesse 

En cas de perte d’adhérence du véhicule, la vitesse du véhicule est une question importante, connaître les lois physiques d’un véhicule permet de mieux envisager la route. Vanberg Prévention vous propose une formation sur circuit pour mieux comprendre la conduite dans une un environnement dégradé.

Enfin, il est important de rappeler que bien que non obligatoire lors d’un accident aux dégâts uniquement matériels, le constat amiable  devient totalement obligatoire dans le cas d’un accident impliquant des dommages physiques. Ces gestes de premiers secours sont d’autant plus importants à rappeler notamment suite à une longue période sans conduire, ce qui est par exemple le cas suite à l’après confinement lié à la crise sanitaire de la Covid-19.

Lorsqu’un accident de la route se produit, il est essentiel d’appliquer les règles de premier secours afin de protéger les blessés, mais il faut également déterminer les responsabilités des personnes impliquées dans l’accident. Vous pouvez pour cela contacter un professionnel sur le site litige.fr, qui vous aidera à y voir plus clair. Il faut dire que si vous êtes concerné par un accident de la route, votre assureur doit être prévenu au plus tôt. Ce dernier se basera sur des éléments comme la position et l’action des conducteurs et les témoignages pour déterminer votre responsabilité et décider s’il doit vous couvrir ou pas. Dans le cas où les conditions de l’accident seraient floues, ce dernier fera intervenir un expert, qui se basera sur certains critères pour déterminer votre responsabilité dans l’accident.

Certaines situations ne nécessitent pas l’intervention d’un expert, car elles engagent clairement la responsabilité du conducteur concerné. Ces situations sont par exemple :

• La voiture du chauffeur concerné heurte un piéton.
• Le véhicule du conducteur concerné percute une voiture stationnée, ou il emboutit une voiture située devant lui dans une file d’attente.
• La voiture du conducteur concerné ne respecte pas un feu ou un stop et percute un autre véhicule…