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Vigilance partagée en entreprise
La vigilance partagée est une notion importante lorsqu’il s’agit de limiter les risques professionnels. Celle-ci permet notamment de maintenir la santé et la sécurité de vos collaborateurs en entreprise, en participant à une politique de prévention cohérente.
Qu’est-ce que la vigilance partagée ?
Un danger est tout élément pouvant menacer la santé, la sécurité des personnes, les équipements ou l’environnement. L’exposition correspond à la situation où un individu est soumis à ce danger et en subit les effets. Lorsqu’un danger et une exposition se rencontrent, ils forment un risque, que l’on peut exprimer par la formule : Risque = Danger × Exposition.
La vigilance partagée au travail consiste à veiller collectivement à la sécurité de chacun et à prévenir les risques avant qu’ils ne se transforment en accidents. Elle repose sur une observation active et une analyse de l’environnement de travail. C’est une démarche simple, accessible et efficace, qui permet d’instaurer une culture de prévention au sein de l’entreprise.
Comment favoriser la vigilance partagée auprès de vos collaborateurs ?
La vigilance partagée au travail, un projet qui inclut tous les collaborateurs
La sécurité en entreprise est une responsabilité partagée entre employeurs et salariés. Selon le Code du travail, l’employeur a l’obligation de garantir la sécurité et la santé de ses équipes, tandis que les salariés doivent aussi veiller à leur propre sécurité et à celle de leurs collègues.
Dans ce contexte, la vigilance partagée prend tout son sens : elle ne repose pas uniquement sur des règles de prévention, mais sur une implication active de chacun.
Trois piliers sont essentiels pour ancrer cette vigilance dans la culture d’entreprise :
- L’implication de chaque salarié dans un plan de prévention structuré,
- Un suivi régulier des conditions de travail (ergonomie, environnement…),
- Une analyse des méthodes de travail (répétition des gestes, optimisation des postes, procédures…), soutenue par des audits.
La vigilance partagée repose sur l’analyse et la collaboration
Chaque collaborateur a un rôle clé dans l’identification et la prévention des risques. Pour que cette dynamique fonctionne, l’organisation managériale doit favoriser un climat de confiance et d’écoute. Un salarié ne doit jamais craindre de signaler un danger ou de partager une observation.
Pour encourager cette approche, de nombreuses entreprises mettent en place des « quart d’heure sécurité« , permettant à chacun d’échanger sur les risques identifiés et de proposer des solutions. Ce type de démarche renforce la culture de prévention et responsabilise les équipes.
Une communication préventive claire pour plus de transparence
L’efficacité de la vigilance partagée repose sur une information accessible et compréhensible par tous. Après l’identification des risques propres à chaque métier, il est indispensable de mettre en place des fiches de prévention, détaillant les consignes et bonnes pratiques à adopter.
L’affichage stratégique des préconisations et actions de vigilance dans les espaces de travail facilite la prise d’information et assure une meilleure diffusion des consignes. Celui-ci permet également de favoriser la vigilance partagée en aidant les collaborateurs à repérer les risques plus facilement et à réagir plus spontanément. Il appartient à l’employeur et aux responsables de veiller à ce que ces procédures soient clairement expliquées et appliquées.
Le rôle clé du dialogue social dans la vigilance partagée et la prévention des risques
L’adhésion de tous les collaborateurs est essentielle pour assurer l’efficacité de la vigilance partagée et d’une politique de prévention des risques. En instaurant un dialogue ouvert, chacun peut se sentir légitime et encouragé à signaler un danger ou à proposer des améliorations.
Les représentants du personnel et les acteurs du CHSCT (Comité hygiène sécurité et conditions de travail) jouent un rôle central dans cette dynamique. Ils doivent promouvoir une approche positive et participative de la vigilance partagée, en sensibilisant les équipes et en facilitant les échanges sur les conditions de travail et les bonnes pratiques de sécurité.
La prévention des risques est un effort collectif et continu. Pour être efficace, elle nécessite une cohésion durable entre toutes les parties prenantes. Les Journées mondiales de la santé et de la sécurité sont un excellent levier pour renforcer cette culture de prévention et encourager chaque salarié à être acteur de la vigilance partagée au travail.
Identifier tous les risques et assurer la sécurité et la santé au travail
Le cadre règlementaire place l’employeur comme responsable légal et se doit d’assurer la santé et la sécurité de ses salariés. Le code du travail (article L-412-1) lui impose également de prendre les mesures nécessaires pour les protéger. Un travail d’observation et d’analyse est impératif en amont du projet. Le document unique de sécurité doit présenter un état des lieux de l’environnement technique et le matériel mais aussi des moyens de prévention existants. Les risques routiers au travail et les maladies professionnelles seront identifiés par les membres du CHSCT (comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail) pour la mise en place d’un plan de prévention.
La vigilance partagée permet de mieux observer les risques dans sa globalité et permet sur le long terme de limiter les risques professionnels, les risques routiers, les maladies professionnelles et les risques psychosociaux auxquels chacun s’expose au quotidien. Pour mieux appréhender les risques et mettre en place une politique de sécurité, la prévention doit être un projet commun qui implique toutes les personnes travaillant dans une même structure. Par exemple, la chute de plain-pied en entreprise est très souvent évitable. Si l’ensemble des équipes sont capables de bien identifier les risques et de remonter les situations dangereuses, le risque de chute serait largement réduit grâce au phénomène de vigilance partagée.
La vigilance partagée au travail, c’est une action qui doit devenir automatique afin d’assurer la santé et la sécurité de tous !
Quels sont les freins à la vigilance partagée ?
Même si la vigilance partagée repose sur des principes simples et accessibles, sa mise en œuvre peut se heurter à plusieurs obstacles. Certains collaborateurs hésitent à signaler un danger par peur d’être jugés, mal perçus ou sanctionnés. Cette crainte peut être renforcée par une culture d’entreprise peu participative, où la parole n’est pas toujours écoutée ou valorisée.
Le manque de sensibilisation et de formation est également un frein : si les salariés ne comprennent pas clairement leur rôle dans la prévention, ils peuvent se sentir illégitimes à intervenir. Par ailleurs, lorsque les comportements vigilants ne sont pas reconnus ou suivis d’actions concrètes, cela peut entraîner du découragement ou un désengagement progressif. Pour instaurer une véritable culture de vigilance partagée, il est donc essentiel d’identifier ces freins et d’y répondre de manière ouverte et bienveillante.
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Les bienfaits des formations éco conduite dans les transports routiers
Dans le secteur des transports, l’éco-conduite est aujourd’hui omniprésente. La formation à la conduite rationnelle permettent d’appuyer cette démarche : baisse de l’accidents, économie de carburant et bien plus encore.
Pourquoi animer un quart d’heure sécurité en entreprise ?
Les causeries sécurité ou quart d’heure sécurité sont des points réguliers réalisés avec les salariés de l’entreprise, durant environ 15 minutes et permettant d’échanger et de débattre sur différents thèmes liés à la prévention des risques en entreprise.
Le document unique et le risque routier
En novembre 2019, l’Assurance-maladie accusait le risque routier d’être sous-estimé : l’accident de la route est la première cause de décès par accident au travail. Ce constat impose aux employeurs d’évaluer les risques « accidents de la route » de façon attentive dans leur document unique interne. Après inventaire des risques, l’entreprise doit établir des actions préventives pour garantir la sécurité des travailleurs.
Yves Neyner Il y a une différence entre connaître le chemin, et arpenter le chemin. Morpheus, Matrix. Entrepreneur dans l’âme, bien que plutôt ré ...