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Risque de chute de plain pied, comment le prévenir ?
Vanberg Prévention vous propose d’en savoir plus sur les risques de chutes plain-pied en entreprise.
Apprendre à prévenir les risques de chutes de plain-pied
La glissade est une perte d’adhérence entre vos pieds et le sol entraînant une perte d’équilibre.
D’après La Commission Européenne, les chutes de plain-pied sont des « glissades, trébuchements, faux-pas et autres pertes d’équilibre sur une surface “plane” […] y compris si la victime a pu rétablir son équilibre et qu’il n’y a pas, à proprement parler, chute. Ne sont prises en considération que les surfaces ne présentant aucune rupture de niveau ou bien des ruptures de niveau réduites (trottoir, petites marches, plan incliné, etc.) ».
Le risque d’une chute de plain-pied est un risque majeur en entreprise et touche tous les secteurs d’activité.
Il est essentiel de prévenir ce risque avec des mesures de prévention efficaces. La responsabilité de l’employeur est de protéger les salariés en assurant leur formation face aux dangers possibles dans l’entreprise et les risques spécifiques liés à leur poste de travail.
La chute de plain-pied est un risque souvent mal estimé et souvent négligé. Pourtant ce risque est la 2ème cause d’accidents du travail et entraine en moyenne 4 jours d’arrêt de travail. .
Quelques chiffres & statistiques
La chute de plain-pied représente 13 % des accidents du travail. En 2018, les chutes sur le lieu de travail ont provoqué 46 décès et près de 7 000 nouvelles incapacités permanentes, selon les données de l’Assurance Maladie – Risques professionnels. Malheureusement les 7 000 personnes en question garderont des séquelles parfois irréversibles et nécessiteront une prise charge spécifique (indemnisation, organisation du quotidien, incapacités profesionnelles…)
La chute de plein pied est définitivement sous estimé, en France plus de 99 000 arrêts de travail de plus de 4 jours ont été comptabilisé, un chiffre qui ne cesse d’augmenter (+4 % de 2016 à 2018). Mais le chiffre le plus éloquent est le nombre de journée non travaillées à la suite d’une chute : plus de 9 millions de journées !
Quelles sont les conséquence ?
Au delà du manque de productivité pour un entreprise, le risque de chute peut avoir de lourdes conséquences pour les salariés, c’est pourquoi, il est nécessaire de mettre en place des actions préventives afin de réduire ce risque professionnel. Découvrez notre Escape Game santé sécurité au travail spécifique à la chute de plain-pied.
Malheureusement les victimes peuvent garder des séquelles parfois irréversibles et nécessiteront une prise charge spécifique (indemnisation, organisation du quotidien, incapacités professionnelles…) La chute de plain pied n’est pas une fatalité, Vanberg Prévention vous accompagne dans voter démarche.
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Quelles sont les principales causes de la chute de plain-pied en entreprise ?
Dans tous les contextes professionnels le risque de chutes de plain-pied est omniprésent. Les principales causes de la chute de plain-pied sont généralement dues à une mauvaise organisation en entreprise, une analyse partielle du plan de travail et des méthodes de travail souvent peu optimisées. Des métiers sont tout de même un peu plus exposés à ce risque : les métiers de la manutention, le travail en hauteur, BTP…
Organisation de l’espace de travail
Pour rappel, d’après l’article du code du travail L. 4121-2, l’employeur à obligation de protéger ses salariés des risques professionnels, évaluer les risques possibles mais surtout adapter les conditions travail. Des points de vigilance sont à apporter aux postes de travail, aux choix des équipements et aux méthodes de travail et de production.
Le téléphone, un mal préoccupant face aux risques de chutes
65 % des piétons reconnaissent utiliser leur smartphone en marchant. Un nouveau phénomène nommé « smomsbies », en comparant ces piétons à des zombies qui s’exposent à des accidents de chute de plain-pied. Ces piétons sont déconnectés de leur environnement, les risques de chutes sont importants. Ce phénomène inquiète de nombreux acteurs CHSCT et managers responsables de la santé et de la sécurité au travail. Certaines entreprises interdisent le téléphone portable au poste de travail pour des raisons de sécurité. Vanberg Prévention vous propose un atelier Smartphone traitant efficacement ce sujet (les risques, les comportements addictifs « nomophobie » …).
Le stress, la pression au travail
Dans l’urgence, le risque principal est d’oublier les détails et d’être moins prudent lors d’actions très simples. Travailler dans l’urgence augmente fortement le risque d’inattention pouvant provoquer de nombreux accidents du travail. Les pressions subies par les salariés peuvent bien évidement provoquer des risques psycho-sociaux mais pousser également les salariés à être moins précautionneux dans leurs déplacements et leurs actions. Les risques de chutes sont alors importants.
Habitudes… donc vigilance réduite !
Sur son lieu de travail, le salarié est habitué à faire tous les jours le même chemin et les mêmes gestes, cela entrainent une diminution de l’attention. La perception des risques est entachée par la sur-connaissance de son environnement qui présage des risques d’accidents importants. C’est pourquoi, il est essentiel de mettre en place dans chaque entreprise une politique de prévention des risques pour le bien-être et la sécurité des salariés.
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Des accidents du travail sont dus à des chutes de plain-pied
Découvrez « Petites chutes et conséquences » un film de l’INRS
Comment éviter la chute de plain-pied en entreprise ?
Pour éviter les risques de chute de plain-pied en entreprise il est nécessaire d’enlever l’ensemble des objets encombrants dans les voies de circulation : colis entreposés dans les couloirs, sac d’un employé, outils qui traînent, machine non remise dans son étui… Un employé qui effectue tous les jours le même trajet au sein de l’entreprise, ne prêtera pas attention à ce danger et risque la chute de plain-pied.
Prévenir les risques est un aussi un devoir d’analyse. Une liste des accidents de chute de plain-pied est à tenir, puis à classer selon la fréquence et la gravité pour mesurer la vulnérabilité et la dangerosité d’un poste. L’analyse permettra de définir des actions préventives lors de safety day.
Le risque : une conscience collective
Dans le cadre d’une vigilance partagée, détecter un risque et le signaler permet à l’ensemble des collaborateurs d’évoluer dans un environnement plus sécurisé. La prévention des risques est un sujet qui doit mobiliser l’ensemble d’une structure, c’est un véritable projet commun.
Une signalisation claire avec des préconisations d’usages et de déplacements en interne permet une prise de conscience collective. Exemple d’une affiche possible « pour ma sécurité, lorsque j’empreinte l’escalier, je tiens toujours la rampe ».
Des équipements pour protéger et limiter les dommages corporels
Un EPI, équipement de protection individuel, est un dispositif ou moyen destiné à être porté ou tenu par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa sécurité ou sa santé principalement au travail (Code du Travail, article R.233-83-3),
Le port que casque absorbe la force de l’impact lors d’une chute et réduit largement la gravité. Les chaussures de sécurité permettent une meilleure adhérence sur les surfaces glissantes ou irrégulières, le bon maintien du pied dans la chaussure permet également de limiter les chutes.
Découvrez toutes nos formations pour vous accompagner dans votre démarche de prévention des risques en entreprise.
Vanberg prévention vous accompagne dans la mise en place d’action de prévention
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Quels sont les dangers des passages à niveau ?
Les passages à niveau sont un point sensible du réseau ferré de France. Les accidents sur les passages à niveau ont amorcé une baisse significative depuis 10 ans (le nombre d’accidents a été divisé par deux).
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Le temps de réaction chez l’être humain est en moyenne d’une seconde, il peut varier selon chaque individu, selon l’état du conducteur et de nombreux autres facteurs…
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La loi Climat et Résilience, votée en 2021, prévoit de réduire drastiquement les émissions de polluants dans l’atmosphère, notamment via l’instauration de zones à faible émission mobilité (ZFE-m).