Nos solutions
Nos meilleurs ateliers
Vigilance partagée : définition
La vigilance partagée désigne la responsabilité réciproque entre usagers de la route conducteurs, cyclistes, piétons et autorités de rester attentifs et de coordonner leurs comportements pour prévenir les accidents. Le terme insiste sur le fait que la sécurité ne repose pas uniquement sur une seule partie mais sur une attention mutuelle et continue.
La vigilance partagée complète les règles formelles (limitations de vitesse, priorités) en soulignant l’importance de l’anticipation, de la communication et du respect des autres usagers.
Qu’est-ce que la vigilance partagée au quotidien ?
La vigilance partagée se traduit par des gestes et des dispositifs visibles au quotidien. Par exemple : regard et clignotants du conducteur, signaux manuels du cycliste, contact visuel au passage piéton, utilisation des rétroviseurs avant toute manœuvre. Les infrastructures favorisent aussi cette logique : zones 30, rues partagées, aménagements cyclables et trottoirs élargis facilitent l’échange d’informations et la réduction des conflits.
On trouve plusieurs variantes de vigilance partagée selon le contexte : entre usagers humains (voiture/cycliste), entre usagers et institutions (conducteur et agent de la circulation), et entre conducteur et technologies embarquées (systèmes d’assistance comme l’ADAS). Le Code de la route impose une obligation générale de prudence, ce qui renforce l’idée que la vigilance partagée est aussi un principe juridique. Avec l’arrivée des véhicules intégrant des systèmes d’autonomie, la vigilance partagée évolue : elle combine désormais comportements humains et échanges d’informations numériques pour améliorer la prévention.
Exemples de situations de vigilance partagée
Exemple 1, à l’approche d’un passage piéton en ville. Le conducteur réduit sa vitesse, regarde le trottoir, s’arrête si un piéton manifeste son intention de traverser ; le piéton établit un contact visuel et traverse lorsque le véhicule est à l’arrêt. Cet échange simple illustre la vigilance partagée.
Exemple 2, lors d’un dépassement d’un cycliste sur route : Le cycliste signale son changement de direction, occupe légèrement la voie pour être visible ; le conducteur vérifie ses rétroviseurs, utilise le clignotant et dépasse en laissant un espace latéral sécurisé. Ici la vigilance partagée réduit fortement le risque de collision.