Nos solutions
Nos meilleurs ateliers
Définition de l’amaxophobie
L’amaxophobie est la peur excessive et persistante de conduire ou de se trouver dans un véhicule. Ce trouble anxieux se manifeste par une appréhension marquée avant, pendant ou après un trajet en voiture, en bus ou en train, et peut entraîner une évitement significatif des déplacements.
Le terme vient du grec : « amaksis » (charrette, véhicule) et « phobos » (peur). L’amaxophobie peut toucher aussi bien les conducteurs que les passagers et se distingue d’une simple nervosité passagère par son intensité et son retentissement sur la vie quotidienne.
Concrètement, qu’est-ce que l’amaxophobie ?
Concrètement, l’amaxophobie se manifeste de plusieurs façons :
- La peur de conduire soi-même (anxiété au volant, évitement de l’autoroute, panne d’assurance de confiance)
- La peur d’être passager (soulignement des accidents, malaise lors de trajets en autocar ou en taxi)
- Attaques de panique anticipatoires (palpitations, sueurs, vertiges) liées au déplacement
Les formes varient du léger inconfort à l’évitement total des trajets motorisés. Les contextes fréquents incluent les trajets quotidiens (commute), les longs trajets autoroutiers, ou après un accident de la route. Les estimations de prévalence diffèrent selon les études ; il s’agit cependant d’un trouble touchant plusieurs pourcentages de la population adulte.
Les conséquences vont de la perte d’autonomie (difficulté à se rendre au travail ou chez le médecin) à l’isolement social. Les prises en charge recommandées comprennent la thérapie comportementale et cognitive (TCC), les techniques d’exposition graduée, l’hypnose et, parfois, un traitement médicamenteux temporaire. Les outils récents comme la réalité virtuelle et les applications d’exposition améliorent aujourd’hui l’accès aux thérapies pour l’amaxophobie.
Exemples de différents types d’amaxophobie
Exemple 1 : Marie, 38 ans, développe une amaxophobie après un petit accident. Elle accepte seul des trajets courts comme passagère mais refuse de conduire. Sa thérapeute propose une thérapie cognitivo-comportementale avec exposition graduée : visualisation, trajets très courts accompagnés, puis conduite supervisée. Après plusieurs mois, Marie retrouve confiance pour conduire en ville.
Exemple 2 : Paul, 27 ans, ressent des crises d’angoisse avant tout voyage en bus. Une prise en charge combinant techniques de respiration, restructuration cognitive et séances de réalité virtuelle (simulation de trajets) réduit ses symptômes et lui permet de reprendre les transports en commun.